Le comité national de la géothermie avait identifié, en octobre dernier, des freins réglementaires au développement de la géothermie et préconisait une refonte du code minier. ''Les procédures administratives qui encadrent le développement de la géothermie ont été définies en 1977-1978. À l'époque, on ne pensait qu'à la géothermie très profonde, avec prélèvement d'eau souterraine ou de vapeur. Les mécanismes mis en place sont très lourds, avec une, deux ou trois autorisations de l'Etat, après autant d'études d'impact et autant d'enquêtes administratives et publiques. Est-ce légitime pour toutes les géothermies ?'', précisait Philippe Vesseron, président du comité (1) .
Pierre-Franck Chevet, directeur général de l'énergie et du climat, est resté prudent sur cette question lors des Assises de la géothermie en Ile-de-France, le 26 avril. ''Simplifier les procédures administratives, pourquoi pas. Mais le débat actuel sur le gaz de schiste rappelle que la traversée de nappes phréatiques par des forages n'est pas anodine'', a-t-il indiqué. Il a précisé qu'un groupe de travail se penchait actuellement sur la question de la qualité des forages, qui pourrait notamment aboutir sur une charte de qualité.